Et non, nous n’avons pas fait un détour par cette fameuse plage brésilienne. Ici, c’est un village, au bord du lac Titicaca, qui prend le nom de Copacabana. La légende raconte qu’un pêcheur s’étant perdu, serait arrivé sur une plage du Brésil et a décidé de lui donner le nom de son village.
En soit, Copacabana n’a rien d’extraordinaire, c’est un petit village qui vit du tourisme et de la pêche. La route pour y accéder de La Paz est juste magnifique. Il faut quand même compter 4 heures, au cours desquelles nous traversons un petit bout de lac. Les pietons traversent par bateau, le bus sur une barque en bois. Celle-ci nous laisse de fort doute sur sa capacité à rejoindre l’autre côté, en supportant le poids d’un bus et de nos affaires. Mais finalement, elles sont rustiques, mais solides.
Nous avons repéré plusieurs hotels qui pourraient être dans nos budgets. Finalement nous travons une chambre pour 100 bolivianos ( soit : 13 euros) hyper propre, relativement confortable, enfin dans nos habitudes jusqu’à maintenant. On cherche le Hic ! On le trouve au moment de la douche : en effet les robinets nous font comme des fourmis à chaque fois qu’on les touche. Et oui, on prend le jus ! L’électricité en Bolivie, c’est quand même toute une histoire !
Enfin le lendemain, lever très tôt pour prendre le bateau pour se rendre dans un premier temps à Isla de la Luna, puis passer la journée sur Isla del Sol. Nous naviguons enfin sur le lac navigable le plus haut du monde dont le nom fait toujours rire les enfants !
Isla de la Luna : Une petite île tranquille avec un petit temple de l’époque pré-incas. C’est mignon, on a une pause de 45 min, où les enfants profitent d’avoir un peu de temps pour jouer sur la plage.
Puis Isla del Sol, avec plus ou moins un guide obligatoire. On vous explique que, si vous prenez un guide vous avez 3 heures sur l’île et que sinon on vous dépose à un autre port, et là, vous n’avez que 2h00 et qu’en plus il y a des chemins partout mal indiqués et qu’il est compliqué de retrouver son chemin. Admettons, le guide n’est pas forcément hors de prix. Au final, les explications sont assez intéressantes mais, s’en passer est tout à fait possible. Pendant cette jolie ballade, nous apprenons, entre autres, que le dieu soleil aurait donné naissance à son fils et à sa fille, fondateur de la civilisation Incas ici même. Les enfants seraient sortis du lac. Le mythe est lancé et tout ne s’arrête pas là : entre le grand père du guide qui a vu des sirènes une nuit sur la plage, les passages secret sous l’eau qui rejoignent une île à une autre. Mais le plus important reste celui du trésor des Incas: Quand le grand chef des Incas fut capturé par les espagnols, il promit en échange de sa libération de remplir la pièce dans lequel il était prisonnier d’or et de pierres précieuses. Les bateaux commencèrent à traverser le lac chargés de ce trésor. Mais quand ils apprirent que les espagnols avaient quand même exécuté leur prisonnier, ils jettèrent toute leur cargaison au fond du lac ! Il n’en faut pas moins, à nos garçons, pour s’imaginer une grande carrière d’explorateur ! Cousteau a bien essayé de trouver ce trésor, mais il n’a trouvé qu’une (si on peut dire) cité perdue ! Mais le lac est difficilement explorable en totalité, vue sa taille et sa profondeur ! Le mystère reste alors entier !
A défaut d’avoir résolu celui-ci, nous avons au moins appris que TITICACA avait été transformé par les espagnols et qu’il s’appelait à l’orignine TITI ( Puma) et KRA-KRA (roche-pierre en quechua). Selon les locaux, ce nom s’expliquerait par la forme du lac qui reprensenterait un puma chassant un lapin. Et dans la mesure ou le satellite n’existait pas, c’est donc bien la preuve qu’ils ont eu une aide extraterrestre !
Nous restons dubitatif face à ces explications, le paysage n’en reste pas moins magnifique et le petit restau où on nous sert de la truite avec une vue superbe sur le lac, n’a rien désagréable.
C’est sur ce paysage de rêve que nous quittons la Bolivie, vers de nouvelles aventures et pas des moindres, car c’est les îles flottantes qui nous attendent ! On a hâte !
Le passage de frontière est une formalité. Nous qui nous inquiétons avant de partir à ce sujet, c’est d’une grande facilité.
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