Les 5 bouts du Monde

Il y a un an, nos enfants rentraient respectivement en petite section, CP et CM1. La première rentrée pour Nathan et la grande école pour Loan. Ils savaient que ce n’était que pour quelques mois. Ce qu’ils ne savaient pas, par contre, c’était à quel point cette année scolaire allait être riche en apprentissage.

Nous les avons d’abord encouragés à se concentrer un maximum sur l’apprentissage de leurs cours, à l’école, durant les 4 mois avant le départ. Autant dire, qu’au mois de décembre, ce n’était pas une chose facile. Puis est arrivé le départ. Nous nous étions mis en tête de faire de l’école dans les gares, aéroports… Bref, quand nous aurions du temps. C’était dur, très dur de dépasser les 2 minutes de concentration. On s’est adapté, nous avons mis un réveil en semaine et fixé des vrai temps d’école. On doit souvent se battre, mais ils progressent, c’est parfois même impressionnant.

Puis il y a le voyage. Après 6 mois en Amérique du Sud, Eliot nous bluffait en tenant la conversation en Espagnol à des gens dans la rue, au restaurant ou au musée. Loan et Nathan nous sortent régulièrement une réplique en espagnol. Ils s’intéressent à presque tout et sont incollables en civilisations précolombiennes. L’histoire de l’Amérique du Sud étant liée à celle de l’Europe, ça nous permet souvent de faire des rapprochements. En géographie, même Nathan connaît les capitales des pays que nous traversons.

Aujourd’hui, c’est la rentrée en moyenne section, CE1 et CM2, même si nous n’avons pas réellement arrêté les apprentissages durant cet été (l’hiver pour nous). Les garçons sont de plus en plus assidus et nous sommes persuadés qu’ils seront plus qu’au niveau demandé en rentrant, on sent qu’ils prennent tout de même un certain plaisir à se voir progresser.

Je suis fier d’eux, mais surtout de leur maman et maîtresse d’Ecole, Erica, qui déplace régulièrement la limite de sa patience. On se sent grandis et, avec eux, nous enrichissons nous aussi nos propres connaissances.

Bonne rentrée à tous et n’oubliez pas de rêver, de jouer, de rigoler et de faire les fous le plus souvent possible.