Nous sommes partis de Quito avec un taxi, qui, semble-t-il, avait des envies de tours et de détours. Il nous a baladés dans Quito avant enfin de nous amener au bon terminal direction Cotopaxi ! Nous savions que le bus nous déposait sur l’autoroute et que c’était, à nous de trouver un transport pour rentrer dans le parc national. Nous trouvons une camionette qui accepte de nous emmener jusqu’au camping pour 20$. Et oui ce soir, c’est camping au pied du volcan ! Malheureusement, nous ne le verrons pas, il est resté la tête dans les nuages. Le camping a l’air un peu compliqué en terme d’organisation, impossible d’utiliser la cuisine et nous n’avons plus de réchaud. Finalement, les gérants finissent par accepter que nous utilisions la cuisine. La camping dans le parc est magnifique et 2 biches nous observent du champs d’en face. Nous tentons une balade jusqu’à la lagune mais nous avions quelques peu sous-estimé la distance. Nous renonçons en retournant à notre tente pour dîner. Nous apprendrons, dans la nuit, que nous n’avons pas seulement sous-estimé la distance vers la lagune, mais aussi la température de la nuit. Pour moi, Equateur ça rimait avec chaleur et bien non, pas partout ! La nuit a été froide en même temps à environ 4000 mètres,il ne fallait peut être pas s’attendre à autre chose !
Le lendemain, nous sommes quand même prêts pour l’ascension jusqu’au refuge du volcan Cotopaxi. Il nous faut à nouveau trouver un véhicule pour nous emmener jusqu’au parking (qui se trouve à 8 kms) . Une camionnette s’arrête et nous réussissons à la négocier pour 15$. Nous sommes alors prêts pour l’ascension, où nous retrouvons Papi et Mamina. La montée n’est pas si facile et l’altitude n’aide pas. Le volcan ne sortira malheureusement pas des nuages et la neige a décidé de nous accompagner ! Oui, oui, la neige en Equateur, on aura tout vu !
Malgré la neige, malgré le froid, malgré l’altitude et la difficulté de la balade, ce lieu restera un joli souvenir, une ascension où nous nous sommes mutuellement motivés et encouragés.
Pour le retour, nous avons à nouveau négocié avec un chauffeur qui venait de déposer ses clients et qui avait par conséquent le temps de nous ramener au camping pour quelques dollars. Nous en avons profité pour également lui demander de revenir nous chercher pour sortir du parc. Finalement ce n’est pas si compliqué et pas si cher, en effectuant un peu de stop payant !
Nous reprenons la route direction le petit village de Saquisili et nous nous rendons là-bas principalement pour l’immense marché qui s’y déroule chaque jeudi. Fidèles à nos habitudes, nous n’avions pas réservé d’hébergement. Koen part en éclaireur afin de comparer les meilleurs options possibles, c’est finalement résigné que nous choisissons l’unique hôtel de la ville. Le lendemain, le marché aux bestiaux tient ses promesses. Nous déambulons au milieu des cochons, lamas, vaches, ânes et poulets. Le lieu est étonnamment propre pour tant d’animaux. Le marché alimentaire est sympa mais incomparable aux marchés de Bolivie.
L’après midi, direction la tant-attendue lagune de Quilotoa. Nous espérons que ça vaut vraiment le coup de faire ce détour. Nous arrivons dans ce gigantesque cratère de volcan rempli d’une eau couleur turquoise ! Les couleurs sont sublimes et la vallée qui l’entoure, n’est pas en reste. C’est certains, elle rentre dans notre top 3 des lagunes les plus belles du voyage !
A la descente, nous négocions rapidement un véhicule pour nous emmener vers le minuscule village de Chugchilan où nous trouvons le bon plan hôtel. Une auberge sublime avec des chambres confortables, au prix imbattable de 15 $/ pers en demi pension et où Nathan n’a pas payé. Avis aux amateurs de voyage notez bien : Le Cloud Forest, c’est top !
Demain départ pour l’Amazonie et son lot d’aventures !
Pour nos abonnées WordPress, n’oubliez pas de vous rendre directement sur le site pour profiter de nos aventures en vidéo !